DANS LES ANNÉES 1960 en France, les MJC se multiplient. En 1967,
on compte plus de 400 directeurs de MJC, un corps professionnel fortement
syndiqué. Le mouvement d'éducation populaire qui les accompagne
est né dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale.
Bien ancré à gauche, il donne pour vocation aux MJC de
favoriser l'épanouissement des personnes afin que chacun participe
à la construction d'une société solidaire. Autonomes,
elles prennent la forme juridique d'une association dirigée et
gérée par un conseil d'administration subordonné
aux décisions de l'assemblée générale et
élu par elle. A Colombes, la MJC propose aujourd'hui près
de soixante activités. Une vingtaine pour les enfants et une
quarantaine pour les adultes... de la poterie aux arts du cirque, en
passant par la danse, le théâtre ou les leçons de
guitare... Parallèlement, elle propose une programmation cinématographique
(films d'art et essai) et théâtrale. La MJC organise aussi
plusieurs événements d'envergure comme les Rencontres
de danse de la Toussaint ou plus locale comme les cinés goûter
subventionnés par le conseil