Colombes - La colère des victimes de home jacking


MARC, L'UNE DES VICTIMES de la série de home jacking qui a secoué Colombes, Bois-Colombes et La Garenne-Colombes ces trois derniers mois, s'apprêtait hier à exprimer son indignation à Nicole Gouéta, maire UMP de Colombes. "La municipalité annonce dans vos colonnes (NDLR : voir notre édition de samedi) qu'elle a mis en place une cellule de crise pour tenter d'apporter un soutien psychologique aux victimes, mais nous n'avons jamais été contactés par la mairie", s'agace ce père de famille.

"Faut-il comprendre que la maire profite de cette triste occasion pour faire de la communication, mensongère qui plus est ? Si c'est le cas, c'est inadmissible", scande Marc.

Une deuxième victime, habitant comme Marc le quartier de la Petite-Garenne, à Colombes, affirme également n'avoir jamais entendu parler de cette cellule de crise. "Et la maire ne s'est pas manifestée, ne serait-ce que pour prendre des nouvelles", précise-t-elle. Jointe hier soir, Nicole Gouéta insistait : "Nous avons bien un psychologue en cas de besoin et un service d'aide aux victimes."

Valérie Mahaut