Pourquoi ?
Depuis 30 ans, le volume des déchets d'emballages a été
multiplié par 5, voire par 50 pour certains matériaux
comme le plastique. Ces déchets représentent aujourd'hui
plus de 30% du poids et 50% du volume de notre poubelle.
La plupart des emballages deviennent immédiatement des déchets.
Déchets qui posent de plus en plus de problèmes écologiques
et économiques.
La mise en décharge pollue le sol, l'eau et l'air. Les emballages
peuvent contenir des substances toxiques (métaux lourds, par
exemple) qui, entraînées par les pluies, iront contaminer
les ressources en eaux. L'incinération pose d'autres problèmes
: les fumées contiennent des substances toxiques, tout comme
les cendres, mises en décharges.
Le recyclage permet de diminuer les quantités mises en décharge
ou incinérées et d'économiser des ressources naturelles.
Cependant, le recyclage ne résout pas tous les problèmes,
de plus le transport des déchets, triés ou non, nécessite
de nombreux camions responsables de pollution atmosphérique.
Le meilleur déchet est celui qui n'existe
pas
Selon une étude Ademe/Credo, trois personnes sur quatre trouvent
le volume des emballages excessif. C'est pourquoi, le CNIID (en partenariat
avec UFC Que Choisir, Greenpeace, les Amis de la Terre et de nombreuses
autres associations) propose aux consommateurs cette journée
d'action afin qu'ils expriment leur refus de ce gaspillage économique
et écologique.
Que faire ?
Lors de vos courses en supermarché, une fois le passage en caisse
effectué, laissez tous les emballages inutiles sur place.
Nombre de suremballages ne présentant aucune utilité avérée,
ils doivent être supprimés au plus vite tandis que les
emballages indispensables doivent être conçus de façon
à ne générer aucune nuisance. L'emballage doit
être réutilisable, facilement recyclable (verre, papier,
carton) ou compostable (sacs en amidon de maïs).
L'environnement c'est la santé et nous sommes tous concernés.