Bien sur ma plančte avec AREVA


Le supplément "Bien sur ma planète" du Parisien du 13 juin 2003 accrochait le lecteur avec sa Une : "Et si le développement durable commençait par nous ? Quelques gestes simples, une attention plus marquée aux économies d'énergie, à notre manière de nous déplacer, de consommer et de parler à nos voisins ou nos collègues de travail ? Loin des grands concepts, au cœur de nos vies quotidiennes, cette édition spéciale dresse un état des lieux du monde qui nous entoure. A nous d'agir concrètement pour notre planète et les générations futures".

Un numéro spécial de 16 pages distribué à plus de 800 000 exemplaires intégralement payé et rédigé par… AREVA !

Claude-Marie Vadrot, journaliste, a découvert l'imposture et dénoncé cette publication illégale où la mention obligatoire de publicité ou publi-information faisait défaut. Hélène Gassin, responsable de la Campagne Energie de Greenpeace, a été abusée : "J'ai répondu aux questions d'une personne se présentant comme "journaliste au Parisien" et qui préparait un papier sur les énergies renouvelables en ville. Je n'ai à aucun moment eu connaissance du fait que ce "papier" était destiné à un supplément gratuit distribué à plus de 800 000 exemplaires avec comme unique "annonceur" la société Areva."

Greenpeace, France Nature Environnement et le WWF ont donc décidé d'attaquer Le Parisien en justice pour cette campagne de communication présentée comme de l'information.

Moralité : Méfiez-vous des contrefaçons.