Les Verts rappellent que quelques objectifs simples devaient être
mis en uvre : la responsabilité de l'Etat qui délivre
le permis de navigation, l'interdiction de naviguer dans les eaux européennes
aux navires qui n'auraient pas subi une visite de contrôle des inspecteurs
européens, la création d'un corps de garde-côtes européens
apte à contrôler efficacement les navires, l'extension du
contrôle des navires en mer jusqu'à la limite de la zone
économique exclusive des 200 milles.
Trois ans après l'Erika, les indemnisations sont très loin
du compte. La responsabilité environnementale (civile et pénale)
des affréteurs doit être mise en cause, et elle doit aller
jusqu'à la prise en charge intégrale du coût de la
remise en état des milieux naturels affectés par les pollutions.